Avec le temps
Avec le temps
Avec le temps va tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le cœur quand ça bat plus
C’est pas la peine d’aller chercher plus loin
Faut laisser faire et c’est très bien
Avec le temps va tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le cœur quand ça bat plus
C’est pas la peine d’aller chercher plus loin
Faut laisser faire et c’est très bien
Avec le temps
Avec le temps va tout s’en va
L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit
Avec le temps va tout s’en va
L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit
Avec le temps
Avec le temps va tout s’en va
Même les plus chouettes souvenirs ça t’as une de ces gueules
À la Galerie j’farfouille dans les rayons d’la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule
Avec le temps va tout s’en va
Même les plus chouettes souvenirs ça t’as une de ces gueules
À la Galerie j’farfouille dans les rayons d’la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule
Avec le temps
Avec le temps va tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhume pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l’on s’traînait comme traînent les chiens
Avec le temps va tout va bien
Avec le temps va tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhume pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l’on s’traînait comme traînent les chiens
Avec le temps va tout va bien
Avec le temps
Avec le temps va tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard surtout ne prend pas froid
Avec le temps va tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard surtout ne prend pas froid
Avec le temps
Avec le temps va tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues
Avec le temps va tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps on n’aime plus
Avec le temps on n’aime plus
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Mit der Zeit Mit der Zeit geht, alles geht Man vergisst das Gesicht und vergisst den Klang der Stimme, Auch das Herz, wenn es innehält. Dem Schmerz spüren wir nicht mehr nach. Wir brauchen nur loszulassen, und alles ist gut. Mit der Zeit Mit der Zeit geht, alles geht. Der Andere, den wir liebten, den wir im Regen suchten, Der Andere, den wir in einander erkannten. Zwischen den Wörtern, zwischen den Zeilen und unter dem Erröten Eines Versöhnungsschwur, der in die Nacht verschwand. Mit der Zeit verblasst alles. Mit der Zeit Mit der Zeit geht, alles geht. Selbst die feinen, heimlichzarten Erinnerungen werden von ihr erfasst, Ringe ich mit den letzten Todesstrahlen um ihre Bilder, Wenn die letzte Samstagabendzärtlichkeit sich entzieht. Mit der Zeit Mit der Zeit geht, geht alles Der Andere, dem wir jede Erkältung umstandslos abnahmen, Der Andere, dem wir Wind und Geschmeide zu Füssen legten, Für den man für ein paar Groschen die Seele verkaufte, Vor dem man selbst noch bereit war, wie ein Hund daherzukriechen. Mit der Zeit wird alles gut. Mit der Zeit Mit der Zeit geht, geht alles. Man vergisst die Leidenschaften und vergisst den Klang der Stimme. Wer hat Dir die Worte der armen Leute eingeflüstert «Komm’ nicht zu spät nach Haus, erkälte Dich nicht!.» Mit der Zeit Mit der Zeit geht alles, alles geht Und man fühlt sich ergraut wie ein verbrauchter Gaul. Und man fühlt sich erstarrt im Bett, das einem der Zufall gezimmert hat. Und man fühlt sich vielleicht einsam, aber zufrieden Und man fühlt sich um der verlorenen Jahre betrogen. So ist es, Mit der Zeit ist die Liebe verflogen! Zürich, 29.01.2020, Übersetzung Max Glauner